Dans leur salon, leur cuisine, leur salle de bain jusqu’à leur chambre à coucher, Agathe, Dario, Maud et Nicolas tentent de raconter l’évolution de la perception d’un corps gros à travers l’histoire et mettent en parallèle la grossophobie d’aujourd’hui. Une définition singulière et personnelle de cette discrimination dans une mise en scène drôle et décalée.
Atelier d’arts plastiques où un groupe d’enfant doit « dessiner quelqu’un de gros ». Les enfants nous racontent leurs points de vue à travers leurs œuvres et débattent entre eux.
Performance d’Emilie, face à son miroir à la sortie de la douche. Comme tous les matins, elle est confrontée à son image, son corps et cette voix dans sa tête. Le temps de cet instant suspendu, elle laisse parler cette voix pour nous partager son combat.
Nicolas se sent léger alors que tout le monde le pense lourd et maladroit. Alors, voici que Nicolas danse face à la mer, sur les dunes de la mer du Nord avec douceur et fluidité, un envol inspirant.
Une réflexion linguistique drôle et absurde sur l’emploi du mot « gros » ou « grosse » souvent malmené. Que ce mot puisse reprendre son plein pouvoir et ne plus avoir peur de lui-même !
Dans une cour d’école pas comme les autres, c’est la fête et Emilie chante. Emilie est grosse et ce n’était pas un problème jusqu’ici. Une comptine délirante, drôle et grinçante sur l’air de « La pêche aux moules ».
Lauriane a fait de la danse classique et de là, tout a commencé. Depuis, elle court mais elle ne sait plus très bien pourquoi. Fuir ses souvenirs ? Trouver ce corps qu’elle n’aura jamais ? Elle danse aussi, pour faire sortir les mots du silence, en toute intimité.
Quand tu es une personne grosse et que tu marches dans la rue. Quand tu es, en plus, une femme qui marche dans la rue. Tous les jours, c’est la même chose, ce harcèlement quotidien. Composition rythmique, valse macabre.
Histoire de l’art et grossophobie. Quelle représentation des corps gros dans les peintures célèbres ? Sur une musique classique, des tableaux très connus reprennent vie par magie mais, certains personnages ordinairement minces sont représentés par des personnes grosses.
On découvre les coulisses de l’atelier de l’artiste peintre Claudine Ruelle, 80 ans et ses tableaux de femmes grosses. Pour elle, les rondeurs sont l’amour, la paix et la tendresse, une période de peinture joyeuse et colorée.
Film d’animation d’après le témoignage d’un FAT, Fat Admirer ; celui qui ose dire qu’il aime les grosses et se retrouve le 1er témoin de cette discrimination. Il questionne la notion du désir et l’essence de sa construction.
Extraits des témoignages récoltés par Agathe et Maud depuis le début du projet. Bribes de vie, de ressentis, de joies et de coups de gueule.
Rétrospective de toute une année de tournage de la web-série 5 minutes de gras.